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Alors j’ai confié au vent mes tourments
Encore hier je vivais dans la peur
Crédule à la recherche du bonheur
Fragile à la merci des prédateurs
Refusant de la vie cette laideur
Alors j’ai confié au vent mes tourments
Pour qu’il les emporte au firmament
Avec ma plume j’ai chassé sans effort
Toutes ces sensations d’inconfort
Les mots écrits m’apportant le réconfort
Protégée comme dans un château-fort
Alors j’ai confié au vent mes tourments
Pour qu’il les emporte au firmament
Cette lumière t’a éclairé mon amour
Enfin j’ai cru au bonheur pour toujours
Et j’oubliais les peines de chaque jour
Unis sur le chemin d’une vie sans détours
Alors j’ai confié au vent mes tourments
Pour qu’il les emporte au firmament
La joie a effacé tous mes tourments
Tu as séché mes larmes maintenant
Notre amour nous entraine assurément
Dans les délices de l’enchantement
Alors j’ai confié au vent mon ravissement
Pour qu’il nous emporte au firmament
A.
Poème de Chabada - Mis en forme par Elena
© Le Pinceau et la Plume - 11 février 2008
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