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Le Pinceau et la Plume - Amours Lointaines




Amours Lointaines

Nous parlions, j'entendais ta voix,
Parfois nous faisant face
Cheminant dans ce sous bois,
Tu allais pleine de grâce.

J'admirais ta petite main
Semblable à quelque serre vague,
Et tes jolis doigts de gamin
Si chics qu'ils se passent de bague.

Des yeux splendidement ouverts
Dans leur majesté coutumière,
Etaient-ils bleus ? Etaient-ils verts ?
Ils m'aveuglaient de ta lumière.

Tu parlais d'un ton triomphant
Prenant aux feintes mignardises,
De tes lèvres d'amour enfant
Les coeurs, comme des friandises.

Gourmand je fus
T'enlaçant et prenant tes lèvres,
Fermant les yeux, tu me reçus
T'offrant comme dans un rêve.

Quelle était belle cette clairière
Qu'il sentait bon ce parfum de jasmin,
Majesté de l'endroit, éclat de lumière
Amours lointaines... je me souviens…

Moâ.


Poème de Moâ - Mis en forme par Eliane
© Le Pinceau et la Plume - 2 décembre 2007

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