| Destinée Céleste !
Il est étrange de penser, oui, cela fait une éternité,
Que votre tendre visage m’est apparu en songe.
J'ai cru voir dans le creux de vos pupilles irisées,
L'ombre d'un espoir passer comme le mal me ronge.
L’idée folle que l’amour brûlerait mes ailes subsiste en moi,
J’ai préféré pourtant vous ouvrir mon cœur plutôt que mes veines.
On ne poursuit que ce que peuvent toucher nos doigts,
Plus personne ne regarde les étoiles pérennes.
Les étoiles disparaissent mais les sentiments perdurent,
Il faut plus qu’un coup de vent pour briser les stèles.
Pauvre âme jetée, brisée, seule sous les murs,
Qui brillent du rire des anges et du blanc de leurs ailes.
Y a-t-il un espoir même infime dans ce monde cruel et brutal ?
Une place existe-t-elle dans l’au-delà pour ceux oubliés des dieux ?
L'espoir est tel le murmure du mourant en son râle,
Pour les damnés une larme perdue dans les yeux.
Je ne suis plus que l’ombre de moi-même, emprisonnée,
A jamais attachée et liée à ce monde issu de ma haine.
L'Aube se lèvera à nouveau sur des vies ravagées,
Ce monde est de la tragédie Universelle la scène.
Combien d’hommes sont morts sur l’autel d’un idéal ?
En ce jour funeste, je crie mon désespoir et craint la déchéance.
Le mien est mort, qui sait ce qui adviendra au final ?
Je serai toujours là pour vous : vous êtes ma chance.
Désormais je m’offre à vous, corps et âme, pour l’éternité,
Par cet acte ultime, je prouverai au monde que je vous aime.
Mais pourquoi le monde ? Vous aurez mon épaule pour pleurer...
Souriez : un autre vous attend, vous console et vous aime.
Peut on oublier celui qui a remplacé les Ténèbres par la lumière ?
Les linceuls de ma mémoire semblent vouloir m’accabler de honte.
Vous n'êtes plus seule sur les tortueux chemins de la Terre.
Silence remord ! Cette belle amitié n'est pas votre compte !
De veines tentatives d’expiation m’ont conduit vers ce gouffre,
Et vous seul avez eu la force de me protéger de l’obscure.
Alors levez la tête et quittez ce monde de souffre !
Que ces jours soient à jamais les bornes de votre futur
Perdue je serai sans vous, telle une rose sans son soleil,
Mais nous reposerons sur la terre des loups, terre des aigles…
L'aube se lèvera encore mais rien ne sera plus pareil
Le glas sonne, mais ce sera elle qui dictera les règles…
Helset & Céleste
Le logo a été créé suivant le tutorial de Yaelle : "Jour après jour"
Poème de Céleste et Helset - Mis en forme par Angelina © Le Pinceau et la Plume - 3 mai 2007
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