| Saint Dominique
Avec leurs voix ils faisaient des épées plus tranchantes que l’acier
Et toi Dominique imperturbable et beau
Tu ouvrais le Livre avec ta longue main aux doigts si fins
A te regarder à te voir faire j’aurais aimé que tu sois là à mes côtés
Quelle est cette page que tu me montres si obstinément avec des yeux si humbles
Que je me sens rougir ainsi à te contempler
Où es-tu à présent Dominique ?
Qui y a-t-il de l’autre côté du miroir ?
Nathalie, 23 octobre 1991
« Le Greco a la faculté de montrer l’invisible (...) ; il donne l’impression d’avoir parcouru les chemins inconnus de l’esprit, dans des contrées où les hommes ne respirent pas un air ordinaire ». Somerset Maugham
Poème de Calsior © Le Pinceau et la Plume
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