| Je suis de ceux
Je suis de ceux qui restent à contempler la lune
Lorsque les voies célestes me comblent d'infortune
Lorsque ces souvenirs, toutes ces voix funestes
Me laissent à languir d'une mémoire qui reste
Au fond de mon esprit, candide je raisonne
De tout ce que j'appris de cette vie infâme
Qui me prend mon amour et sitôt l'emprisonne
Entre ces quatre murs se repose mon âme
Je suis de ceux qui restent pour témoigner en larmes
Du temps qui a brisé mes rêves de bonheur
Destin, maudit, s'acharne, renouvelle le drame
Qui tôt plongea ma vie en terre de malheur
Vae Primat
Poème de Vae-Primat © Le Pinceau et la Plume
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