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Incertaine
Eternelle beauté qu'est la danse des flammes,
Une rivière de rubis coule au pied d'un mort.
Infatigable complainte dépourvue de charme,
Le naturel est bien loin de ses moindres efforts.
Bénédiction d'un acte de torture sur une femme,
Un amour désillusionné emporté par les vents.
Sécurité d'une prison de souffrance qui désarme,
Les abysses sont vidés et détruits par les chants.
Fascination d'une philosophie nécromancienne,
L'été disparaît en ce cœur désorienté et brisé.
Séduction d'une voix sous la lune qui est tienne,
L'âge du Temps est incomparable au sort scellé.
Charité d'une âme pure qui cicatrise en souffrant,
Le poids d'une armure martelée par mon errance.
Nouvelle Ère mais désabusée en quête de sang,
Un enfer sournois se nourrit de notre démence.
Prudence réflexion sur ce qu'est l'amour qui les défie,
Les musiciens du Temps reviennent jouer dans la nuit.
Tentation d'un élixir de jouvence rempli de magie,
La paix n'est accessible qu'aux êtres qui la fuient...
Céleste
Poème de Céleste
© Le Pinceau et la Plume
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